Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent de divers sujets parmi lesquels la désignation d’un directeur intérimaire à la tête de l’IPRES, l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal.
Le secrétaire général de l’IPRES Cheikh Guèye "a été nommé directeur général intérimaire dans l’attente d’une nouvelle délibération (du conseil d’administration) qui permettra de statuer définitivement" sur cette question, annonce Tribune.
"L’IPRES conserve son indépendance", indique ce quotidien Tribune, faisant allusion aux "velléités de nomination, par le président de la République, d’Amadou Lamine Dieng à la tête de" l’IPRES.
Le journal rappelle que cette situation a suscité une "levée de boucliers" notamment des syndicats, lesquels faisant valoir que la désignation du DG de l’IPRES est du ressort du conseil d’administration plutôt que du président de la République.
Aussi le quotidien Tribune affiche-t-il à sa une "L’IPRES conserve son indépendance" avant de donner la parole au secrétaire général de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS). "Nous allons continuer à nous battre pour l’autonomie de gestion de l’IPRES", dit Mamba Sock.
Le conseil d’administration de l’IPRES "s’est réuni en urgence pour éteindre le feu provoqué par le choix controversé de Amadou Lamine Dieng par Macky Sall", souligne le journal Le Quotidien, selon lequel le CA, par la même occasion, "a enclenché la procédure d’appel à candidatures, qui aboutira à la nomination du directeur général".
"Le chef de l’Etat a dû s’y résoudre. La nomination du directeur général de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) est du ressort unique du conseil d’administration. Contraint par l’article 27 de sstatuts de l’IPRES de rapporter son décret de mercredi dernier nommant Amadou Lamine Dieng, Macky Sall a vu le CA porter, hier, son choix sur Cheikh Guèye promu DG intérim", souligne Vox Populi.
Sur ce sujet et sur d’autres, "Macky, entre oublis et légèretés coupables", estime Walfquotidien. "La grâce accordée au Guinéen Woury Diallo, sur la base d’une erreur, et la violation de la procédure de nomination du DG de l’IPRES renseignent sur une chose : la religion du président de la République est abusée dans la prise de décision", écrit le journal.
Le Soleil célèbre plutôt le président Sall. "Homme pétrolier africain de l’année, il succède au secrétaire général de l’OPEP, le Nigérian Mohammad Sanusi Barkindo", annonce le journal.
"Loin du Sénégal et des polémiques entretenues dans la foulée des découvertes d’énormes réserves pétrolières et gazières (...), de grosses pointures du secteur énergétique mondial se sont réunies au Cap, en Afrique du Sud, pour attester que la gouvernance du président sénégalais en la matière est l’une des meilleures", relève le journal.
Libération, pour sa part, rapporte que le président Macky Sall "a procédé à d’importantes réformes dans la gestion du budget. En plus d’instaurer un budget-programme, le projet de loi de finances pour l’année 2020, adopté hier en conseil des ministres, met fin au monopole du ministre des Finances, jusque-là ordonnateur unique du budget de l’Etat en recettes et dépenses".
"A partir du 1er janvier 2020, annonce Libération, chaque ministre sectoriel ou président d’institution va devenir l’ordonnateur principal des crédits de son département ou de sa structure".
L’As s’intéresse à la politique pure et dure et s’interroge sur les "airs de 3e mandat" pour le président Sall. "Un parfum de troisième mandat embaume le ciel politique", avance le journal.
"A travers l’opération +remobilisation de l’APR+ lancée par Macky Sall devant les instances de son parti (...), tout laisse accroire que l’idée d’un troisième mandat est en train de prendre forme dans la tête du chef de l’Etat récemment réélu".
BK
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